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      ma petite banque mondiale



Il y a très longtemps, un ami  m'a offert un billet de cent escudos à l'effigie du poète portugais Fernando Pessoa sur lequel il avait écrit le premier vers de Tabacaria,  un  de ses poèmes les plus célèbres «  Nao sou nada » ( « je ne suis rien »). J'ai dès lors commencé à collectionner les billets de banque de tous les pays où je suis passée en me disant qu'un jour je poursuivrai la proposition de cet ami. Le thème de l'exposition "art et subversion"  m'en donne l'occasion.

Brûler un billet de banque en direct à la télévision française, c'était  sans  doute subversif ?

Et écrire sur des billets de banque, est ce que c'est subversif ?

Ecrire des obscénités sur des billets de banque, c'est subversif ?

Ecrire les slogans des indignados,  des phrases d'écrivains  condamnés pour subversion ou de la poésie  sur des billets de banque, est ce que c'est subversif ?



Avec la participation de :
Déwé Gorodé, écrivaine kanak, Grace Mera Molisa, poètesse ni-vanuatu
Sôkan, poète japonais du XVIème siècle, Hwang Sok Yong, écrivain coréen
Paul Eerick Rummo, poète estonien, Roberto Ferrucci, écrivain italien
Zhu Yufu, poète chinois emprisonné, Bohumil Hrabal, écrivain tchèque
Patti Smith, chanteuse américaine, Noël Godin, entarteur belge 
Charles Dickens, écrivain anglais, Philippe Katherine, chanteur français
Bruce Chatwin, écrivain britannique, los indignados de la puerta del sol
et aussi des proverbes coréens, des senryu ( sortes de haiku subversifs)  anonymes japonais

et la participation exceptionnelle de sa majesté la reine d'Angleterre

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